Nous en parlions dans notre premier article concernant la carrosserie: afin d’optimiser l’aérodynamisme du prototype, il faut diminuer au maximum sa surface frontale. En utilisant le schéma classique de deux roues avant directrices, il aurait été nécessaire d’augmenter la largeur à l’avant du véhicule afin de disposer d’une zone libre pour permettre leur braquage.
Comme cet endroit est déjà le plus large de l’ensemble, nous avons opté pour une roue arrière directrice, fixée sur un bras oscillant dans le plan horizontal. Cela permet donc de rendre les roues avant immobiles et de faire passer celles-ci très près de la carrosserie.
Le deuxième rôle du bras oscillant est de supporter notre moteur Honda 25cm³ et d’assurer la transmission par chaine à la roue arrière par l’intermédiaire d’une couronne.
Le support de la couronne, qui vient se fixer sur la roue libre du moyeu, a été usiné par électroérosion à fil à Technifutur.
Afin de ne pas dénaturer le projet en ce qui concerne la matière de l’ensemble du châssis principal, nous avons choisi de fabriquer le bras oscillant également en acier. (Voir l’article https://team-ecomotion.com/2010/10/01/steel-is-green/)
La fourche proprement dite a été assemblée par Marc Bronze, soudeur au Centre de Recherche & Développement de ArcelorMittal à Liège.
Pour ce faire, une table de travail adéquate pour assurer un bon maintient en position des pièces à souder était à sa disposition.
Une fois que les modifications apportées au moteur seront terminées, la prochaine étape sera d’assembler le support de celui-ci sur la fourche du bras oscillant, où viendront par la même occasion se fixer les tringles de direction.